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Parc du canyon Gondwana

Chevaux en liberté dans le désert du Namib

L'une des curiosités du sud de la Namibie est la présence des chevaux sauvages de Garub. Ces chevaux ne sont plus utilisés pour l'équitation ni pour l'agriculture. Ils vivent désormais en liberté et ont appris à survivre dans l'environnement sec et rude du désert du Namib, avec peu d'aide humaine. Il est étonnant de voir comment ils se sont adaptés à un environnement aussi rude, où la liberté s'accompagne de grands défis.

Pourquoi y a-t-il des chevaux sauvages au Namib ?

Les chevaux sauvages sont rares en Afrique australe, le climat sec n'étant pas propice aux chevaux. Les chevaux n'ont été introduits dans la région qu'avec l'arrivée des Européens. Nombreux sont ceux qui se demandent donc comment ces chevaux ont atterri dans le désert du Namib, où la nourriture est rare et les températures extrêmes.

D'où viennent-ils ?

Plusieurs hypothèses circulent quant à l'origine de ces chevaux. Il est clair qu'il ne s'agit pas de véritables chevaux sauvages, mais de chevaux domestiques. Voici quelques explications possibles :

  1. Fermes équestres à proximité : Au début des années 1900, des chevaux étaient élevés dans les fermes de Duwisib et Kubub, à environ 250 km de Garub. Il est possible que pendant la guerre de 1915, certains chevaux se soient échappés ou aient été relâchés. Mais cette théorie paraît peu plausible, car il n'y avait probablement pas assez de chevaux dans ces fermes pour constituer l'importante population actuelle.

  2. Chevaux de l'armée allemande : Certains pensent que les chevaux auraient appartenu à des soldats allemands (la « Schutztruppe ») et se seraient perdus ou auraient été libérés alors qu'ils se retiraient des forces sud-africaines en 1915.

  3. Chevaux naufragés : Une autre histoire raconte l'histoire d'un baron allemand qui a perdu un navire rempli de chevaux et d'autres animaux lorsqu'il a coulé près de la rivière Orange à la fin des années 1800.

  4. Chevaux de la Première Guerre mondiale : Pendant la Première Guerre mondiale, environ 10 000 soldats sud-africains et 6 000 chevaux étaient basés à Garub. Après une attaque aérienne allemande en 1915, environ 1 700 chevaux se sont enfuis dans le désert. Occupés par la guerre, les soldats n'ont probablement pas cherché à les rattraper.

  5. Recherches récentes : Selon des historiens comme Walter Rusch et Manfred Goldbeck, les chevaux pourraient provenir à l'origine de l'armée sud-africaine et de fermes équestres comme Kubub. Leurs recherches montrent que les chevaux sauvages actuels présentent des caractéristiques similaires à celles des chevaux élevés au Kremplin. On pense que les deux groupes se sont mélangés dans les monts Aus, où se trouvaient des sources naturelles où l'on pouvait s'abreuver.

Comment les chevaux ont survécu

Deux choses principales ont aidé les chevaux à survivre au fil des ans :

  1. Territoire protégé : Après la découverte de diamants en 1908, de vastes zones, dont Garub, ont été fermées au public. Les chasseurs et les marchands de chevaux n'y ont donc pas accès, ce qui a permis aux chevaux de s'adapter et de survivre en paix pendant plus de 80 ans.

  2. Source d'eau : Un forage (puits profond) a été creusé à Garub pour alimenter en eau la voie ferrée voisine. Les chevaux ont commencé à se rassembler autour de ce point d'eau, qui est devenu leur principal lieu de vie.

Les chevaux aujourd'hui

Aujourd'hui, les visiteurs peuvent observer les chevaux en toute sécurité depuis un abri ombragé près du point d'eau. Depuis 1986, Garub fait partie du parc Namib-Naukluft, date à laquelle 350 km² de la Zone Diamant 2 ont été ajoutés au parc. Pour y accéder, empruntez la route B4 d'Aus en direction de Lüderitz, puis empruntez une petite route de gravier à environ 20 km après Aus.

On compte actuellement entre 250 et 300 chevaux sauvages. Depuis 1993, le ministère namibien de l'Environnement et du Tourisme recense leur nombre et leur comportement. Lors des années de sécheresse, comme en 1992 et en 1998/99, de nombreux chevaux sont morts faute de nourriture et d'eau. Des collectes de fonds ont été menées pour les aider, mais sans grand succès.

Comment vivent les chevaux

Ces chevaux ont modifié leur comportement pour survivre. Par exemple, ils limitent leurs déplacements entre les zones d'alimentation et le point d'eau pour économiser de l'énergie. Un troupeau reproducteur compte généralement un ou deux étalons et une vingtaine de juments et poulains. Le mâle de tête (alpha) décide des déplacements du groupe. Cependant, le chef peut changer fréquemment en raison de l'absence de grands prédateurs ; un mâle ne reste donc pas longtemps aux commandes.

Si un jeune poulain est en danger, par exemple face à un chacal, la mère le défend tandis que l'étalon protège le groupe. Les étalons se battent parfois, mais sans gravité et rarement avec blessures. Ils ne se disputent pas non plus les femelles, car ce sont les juments qui choisissent leurs partenaires.

horses drinking water at Garub waterhole
wild horses hiding in a shade
fighting wild horses
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